La dépression post-partum, un phénomène sous-estimé
Après l’accouchement, une majorité de mamans traverse ce qu’on appelle couramment un « baby blues ». Cependant, si les symptômes s’installent au-delà de 2 semaines, il est important d’en parler à un professionnel de santé. En effet, il pourrait s’agir d’une dépression post-partum.
La dépression post-partum en chiffres
Source : Infographie « Chiffres clefs de la naissance », Réalités familiales n° 140/141 « Naître »
La dépression post-partum touche entre
15
à 20%
des mères dans l’année qui suit la naissance de leur enfant
18%
40à 50%
Le suicide est la
2
ème
cause de mortalité des mères dans l’année qui suit la naissance de leur enfant (après les maladies cardio-vasculaires)
En savoir plus sur la dépression post-partum
La dépression post-partum est une maladie qui peut apparaître pendant les semaines et les mois suivant l’accouchement. Elle se manifeste en général progressivement avec un ou plusieurs symptômes comme :
- Une sensation de manque d’énergie.
- Des difficultés à s’occuper de son bébé.
- Une incapacité à réaliser les tâches du quotidien.
- Une perte de plaisir, parfois même dans sa vie sociale.
- Une profonde tristesse sans raisons apparente, des larmes.
- Des pensées négatives, comme de la culpabilité, ou un sentiment d’incompétence.
- Des difficultés à dormir, souvent à cause de l’anxiété ou du stress.
- Un changement d’appétit.
En pratique : un outil d’auto-évaluation pour faire le point
Ce questionnaire disponible sur le site des 1000 premiers jours (site d’information institutionnel sur la période de la grossesse et les deux premières années de l’enfant) permet de se poser les bonnes questions pour faire le point sur son moral et consulter si besoin.
Entre choix intime, bouleversement existentiel, et responsabilité collective, le nouveau numéro de Réalités familiales, intitulé « Naître », s’intéresse au moment unique de l’arrivée à la vie.
Les conseils pour les parents
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